Cet article date de plus de cinq ans.

François de Rugy a "remboursé sans contester" les dîners à l’Assemblée nationale et a "quitté [son] logement" social

L'ex-ministre de la Transition écologique et solidaire, invité du "8.30 franceinfo", vendredi 6 septembre 2019, affirme également avoir "quitté" son logement à caractère social de la banlieue nantaise. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
François de Rugy, député de Loire-Atlantique, invité du "8.30 franceifo", vendredi 6 septembre 2019.  (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Je m’étais engagé de mon propre chef à rembourser sans contester" les dîners privés pointés du doigt par Mediapart (article abonnés) en juillet dernier, "et je l’ai fait", a dit l’ancien ministre de la Transition écologique et solidaire, aujourd’hui député, François de Rugy, invité du "8.30 franceinfo", vendredi 6 septembre. "Le président de l’Assemblée nationale avait souhaité qu’il y ait une évaluation et que l’on me présente le coût, que je m’étais engagé de mon propre chef, à rembourser sans contester l’évaluation, et je l’ai fait", a expliqué l'élu de Loire-Atlantique.

Le journal en ligne Mediapart avait également pointé l’occupation par François de Rugy d’un logement à vocation sociale (article abonnés), à Orvault, dans la banlieue nantaise. "J’ai quitté ce logement", a déclaré l’ancien ministre. "Je l’ai quitté pour une raison simple, c’est que je ne pouvais plus y vivre en sécurité et tranquillement. Pendant le mois de juillet, cet immeuble a été tagué. Ensuite, ma boîte aux lettres a été détruite. Je ne voulais pas faire subir ça à mes voisins. L’immeuble a été filmé, photographié, l’adresse a été livrée au public, des gens sont venus enquêter jusque dans les couloirs de l’immeuble. On ne peut pas vivre sereinement", a dit François de Rugy.  

Cette affaire du logement social est la seule dans laquelle François de Rugy a attaqué Mediapart, pour diffamation. La première audience du jugement aura lieu le 9 octobre prochain au tribunal correctionnel de Paris.

"Une vengeance politique de [son] ancien parti"

"Il y avait une vengeance personnelle (...) Mais j'ai bien identifié depuis une vengeance politique" de la part d'EELV, a déclaré François de Rugy. "Ca ne plaisait pas à un certain nombre de gens (...) qu'un écologiste qui recherche l'efficacité, une écologie efficace, puisse réussir", a-t-il ajouté.  "Il ne faut pas être naïf, tout cela n'est pas le fruit du hasard", a estimé l'ancien ministre qui a dit préparer un livre sur ces affaires.

Retrouvez l'intégralité de l'émission "8.30 franceinfo" du vendredi 6 septembre 2019 :

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.