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Primaire de la gauche : Stéphane Le Foll "n'ira pas voter pour Benoît Hamon" au second tour

Le porte-parole du gouvernement et ministre de l'Agriculture a donné mercredi sa position pour le deuxième tour de la primaire de la gauche, sans citer pour autant le nom de Manuel Valls. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture et porte-parole du gouvernement. (RADIO FRANCE / JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT)

Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement et ministre de l'Agriculture, invité de franceinfo mercredi 25 janvier, a indiqué qu'il "n'irait pas voter pour Benoît Hamon", dimanche prochain au second tour de la primaire de la gauche, sans pour autant prononcer le nom du second concurrent, Manuel Valls, et en rappelant qu'il "n'a pas fait campagne pour la primaire", pour garder "du recul et la liberté".    

Le ministre de l'Agriculture, proche de François Hollande, a rappelé également sa position, développée sur franceinfo le 4 janvier dernier, avant le premier tour, à savoir qu'il "ne voterait pas pour Benoît Hamon ou Arnaud Montebourg". "Je n'ai pas changé d'avis", a précisé mercredi Stéphane Le Foll. Soutiendra-t-il le candidat issu de la primaire de la gauche, quel qu'il soit ? "On verra", a-t-il déclaré, ajoutant à l'adresse des deux participants au dernier débat de ce soir que "l'enjeu du rassemblement va être très important".  

La politique en famille : "on doit l'assumer"

Interrogée sur la polémique liée à l'enquête du Canard enchaîné sur l'épouse de François Fillon, Pénélope Fillon, Stéphane Le Foll n'a pas souhaité commenter les écrits de l'hebdomadaire. Le ministre de l’Agriculture et porte-parole du gouvernement, "ne savait pas" que Pénélope Fillon avait été attachée parlementaire de son mari ou de son suppléant, ajoutant qu'"il n'y a, a priori, rien d'illégal". "Ce n'est pas moi qui vais faire de commentaires sur le sujet, mais ce n'est pas du tout la manière dont je fonctionne", a déclaré le porte-parole du gouvernement, ajoutant que "si on fait de la politique avec quelqu'un de sa famille, on l'assume".

Sur le sujet, Stéphane Le Foll n'a "pas envie d'être" dans la "suspicion". Toutefois, François Fillon doit dire "ce qu'il s'est passé, pourquoi et comment", a déclaré le ministre de l'Agriculture.

Chômage : "une tendance à la baisse"

Après trois mois consécutifs de baisse, le chômage est reparti à la hausse en décembre 2016 : plus 0,8 %. "Sur 12 mois, 7 mois de baisse, 5 mois de hausse", a réagi le porte-parole du gouvernement. "Ce chiffre mensuel finit par être une espèce de psychodrame tous les mois, mais au final, il faut regarder qu'elle est la tendance. Ça a baissé de 3%."

Benoît Hamon a évoqué un échec. "Il a toujours contesté la politique qui a été conduite et largement le quinquennat. Donc je ne suis pas étonné. Mais en 2016, pour la première fois depuis 2007, c'est une baisse de plus de 107 000 demandeurs d'emplois", a commenté Stéphane Le Foll en insistant sur la nécessité "des formations qui débouchent sur des emplois".

Retrouvez l'intégralité de l'entretien de Stéphane Le Foll sur franceinfo le mercredi 25 janvier.

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