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Présidentielle : Nicolas Dupont-Aignan revendique "des milliers d'adhésions" depuis son soutien à Marine Le Pen

L'ex-candidat à la présidentielle, invité vendredi de franceinfo, assure que de nombreux synmpathisants du parti Les Républicains ont rejoint son mouvement Debout la France depuis son soutien à Marine Le Pen.  

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Nicolas Dupont-Aignan, président du parti Debout la France. (RADIO FRANCE / JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT)

L'ancien candidat de Debout la France à la présidentielle, allié de Marine Le Pen depuis le 27 avril dernier, était l'invité de franceinfo vendredi 5 mai. Nicolas Dupont-Aignan a affirmé que son parti avait enregistré des "milliers d'adhésions" depuis dimanche et l'annonce de son soutien à Marine Le Pen.

"Quand je vois, 24 heures après ma décision, les milliers d'adhésions à notre mouvement, 2 400 adhésions en très peu de temps - on est à un peu plus de 15 000 aujourd'hui - je me suis demandé d'où venaient ces personnes qui adhéraient, qui me remerciaient... Des Républicains", assure le député de l'Essonne. "C'est à dire des gens qui ont été écœurés que leur leader, après avoir combattu Monsieur Macron, le rejoigne, et qui veulent que, justement, se développe un grand parti, Debout la France, qui ne cède pas à ce terrorisme intellectuel qui voudrait qu'il n'y ait le choix qu'entre Monsieur Macron et Monsieur Macron", a jouté Nicolas Dupont-Aignan. Le député-maire de Yerres assure qu'aux législatives, son mouvement sera très représenté. 

Nicolas Dupont-Aignan qui s'est vu promettre Matignon en cas de victoire de la candidate frontiste, a dénoncé "la propagande générale", qui entoure, à ses yeux, la dernière ligne droite de la campagne présidentielle. "Malgré la la propagande générale qui a lieu à la veille du scrutin, je persiste à penser que les Français pourront choisir Marine Le Pen pour protéger le pays (...) En lisant les journaux ce matin, je me disais 'est-on encore en démocratie ?'. Aujourd'hui, les Français ont le choix entre Monsieur Macron et Monsieur Macron", a déclaré Nicolas Dupont-Aignan. "Emmanuel Macron est le pur produit de François Hollande, ce sera la même politique", a-t-il ajouté.

Des réactions "dans la rue en septembre"

Selon un sondage Odoxa pour franceinfo, publié ce vendredi, le taux d'abstention pourrait être élevé dimanche pour le second tour de la présidentielle. La participation pourrait se situer entre 72% et 78%. "Cette campagne laisse beaucoup de frustrations chez nos concitoyens. Je pense que s'il y a une telle abstention, le président élu quel qu'il soit, devra affronter la rue en septembre", a réagi le président de Debout la France.

"Je préférerais que les Français se mobilisent. Le choix n'est pas fait tout, tout reste ouvert. On a l'impression que  Monsieur Macron est déjà élu. Je pense qu’il y aura des surprises", a-t-il précisé.  

Interrogé sur l'émoi manifesté par certains habitants de Yerres, la ville de l'Essonne dont il est maire, après son soutien à Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan a dit "respecter" les réactions. "Quand on fait un choix politique national aussi difficile, il est normal que des gens ne soient pas contents. Je les respecte, je dis simplement que l'intérêt national parfois exige de prendre des positions qui ne sont pas toujours comprises, a-t-il déclaré." Le député-maire de Yerres estime qu'"il n'a pas rallié le Front national, précisant avoir soutenu une candidate de deuxième tour".

Regardez l'intégralité de l'entretien de Nicolas Dupont-Aignan sur franceinfo le vendredi 5 mai 2017.

 

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