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Présidentielle : François Asselineau prédit "l'explosion de l'euro quel que soit le président élu"

Le candidat UPR à la présidentielle, invité de franceinfo mercredi, préconise une sortie de l'euro, à ses yeux inéluctable, et qui permettrait de "diminuer le nombre de chômeurs de un à deux millions". 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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François Asselineau, candidat de l’Union populaire républicaine (UPR) à l’élection présidentielle. (RADIO FRANCE / JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT)

François Asselineau, candidat de l'Union populaire républicaine (UPR) à la présidentielle, invité de franceinfo mercredi 12 avril, a estimé que "les résultats réels du scrutin ne seront pas conformes aux sondages dans les grands médias". "Il y a énormément de monde à mes meetings et beaucoup plus qu'aux meetings des personnalités plus connues", a précisé le candidat UPR. "Sur le site Candidat-2017, j'arrive en tête avec Mélenchon. Sur la chaîne YouTube de l'UPR on a dépassé les 11,3 millions de vues, alors que celle de Monsieur Macron en est à 1,5 million. Ce sont des indices révélateurs de tendances de fond de la société française", a assuré François Asselineau. 

L'"explosion" de l'euro

François Asselineau, qui se présente pour la première fois à la présidentielle, veut revenir au franc. Il a estimé qu'une sortie de l'euro permettrait de "faire baisser de 1 à 2 millions le nombre de chômeurs" en France. Pour lui, "lorsque l'euro explosera, parce que l'euro va exploser quel que soit le président qui sera élu, le nouveau franc perdra sans doute à peu près une dizaine de points". Le candidat à la présidentielle assure que le retour au franc peut se faire rapidement. "Pendant un week-end ou pendant quatre ou cinq jours, on met des coups de tampon ou des timbres secs sur des billets existants ce qui montre qu'ils sont devenus des billets en franc, le temps d'imprimer de nouvelles coupures", a détaillé François Asselineau.

Appelé à se prononcer sur sa position en cas de duel au second tour de la présidentielle entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, François Asselineau, candidat de l’Union populaire républicaine (UPR), a "exclu de voter pour Marine Le Pen".

Interrogé par ailleurs sur sa volonté de changer le statut de la chaîne de télévision privée TF1, François Asselineau a estimé que ses dirigeants n'avaient pas respecté ses obligations. "Quand la chaîne a été privatisée en 1986, il y avait un cahier des charges culturelles, ils ne l'ont pas respecté. J'estime que TF1 doit être renationalisée", a déclaré le candidat. Cet achat sera financé par la sortie de l'euro qui "va rapporter 34 milliards d'euros par an"

Des "doutes" sur la Syrie

Le candidat UPR à la présidentielle a émis "des doutes sur l'affaire syrienne". "On nous annonce d'un seul coup que Bachar al-Assad aurait gazé des enfants. Nous n'en savons rien. Regardez ce qui s'est passé avec les armes de destruction massive chez Saddam Hussein, y en avait-il ou pas ?", a-t-il déclaré.

"Ce que je sais de Bachar al-Assad, c'est qu'il y a eu le massacre de la Ghouta en août 2013. Le rapport très récent du Massachusetts Institute of Technology (MIT) a conclu que très probablement cela venait des zones rebelles. Je ne suis pas là pour défendre Bachar al-Assad mais pour dire la vérité", a déclaré François Asselineau. "Allez-vous renseigner. Je suis persuadé qu'il n'y aura pas de suites à ça", a-t-il ajouté, avant de commenter la frappe américaine en Syrie"Monsieur Trump a envoyé des missiles sur la Syrie, il n'en a pas le droit au regard du droit international", a estimé le candidat de l'UPR. "Il n'y a pas d'État qui a le droit se faire justice soi-même, sinon c'est la loi de la jungle." 

Regardez l'intégralité de l'intervention de François Asselineau sur franceinfo mercredi 12 avril.

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