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Des plans du gouvernement reportés : juste "quelques glissements de calendrier", selon Gabriel Attal

Le porte-parole de La République en marche, a minimisé, jeudi sur franceinfo, les décalages de calendrier pour plusieurs réformes prévues par Matignon ou le chef de l'État.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Gabriel Attal, porte-parole d’En Marche, député LREM des Hauts-de-Seine.   (JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT / RADIO FRANCE)

Le député et porte-parole de La République en marche (LREM), Gabriel Attal, invité de franceinfo jeudi 5 juillet, interrogé sur le report de plusieurs plans gouvernementaux, a mis en avant "l'accumulation de réformes menées depuis un an", citant notamment "la SNCF, le logement, le modèle agricole, la biodiversité".

Alors que l'impôt à la source est décalé d'un an pour les salariés des particuliers, et que le plan pour l'hôpital ne sera précisé qu'en septembre, contrairement aux annonces de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, Gabriel Attal concède "quelques glissements de calendrier", mais préfère "voir le verre aux trois quarts plein, qu'à un quart vide"

Interrogé sur l'absence, lundi 9 juillet, des députés La France insoumise (LFI) au Congrès à Versailles, Gabriel Attal a estimé que ces députés "ne respectent pas le mandat qui leur a été confié".

"Lundi prochain, les Français sauront que les députés de LFI ne respectent pas le mandat qui leur a été confié qui est, un de faire la loi, deux de participer à la vie démocratique du pays", a-t-il réagi, saluant "l'exercice de transparence", voulu par Emmanuel Macron.

Alors que la secrétaire d'État, chargée de l'Egalité hommes-femmes, Marlène Schiappa, a renoncé à une mesure contestée dans son texte contre les violences sexuelles, le porte-parole de La République en marche s'est dit "heureux de voir que le gouvernement est en capacité d’entendre les critiques, d’entendre les inquiétudes et de les intégrer, d’être pragmatique." 

Marlène Schiappa "a entendu les associations, elle les a réunies", a-t-il assuré. "Sur un tel sujet que celui-là, qui est de protéger les femmes et les jeunes filles contre les agressions sexuelles et les viols, c'est quand même mieux s’il y a du consensus, notamment avec les associations", a ajouté Gabriel Attal.

Regardez l'intégralité de l'entretien de Gabriel Attal, sur franceinfo, le 5 juillet 2018.

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