Crise en Guyane : la porte-parole de Jean-Luc Mélenchon dénonce l'absence de "dignité politique" du gouvernement
Raquel Garrido, porte-parole du candidat de la France insoumise à la présidentielle, a critiqué, lundi, l'absence de ministres en Guyane, pour répondre à des revendications "basiques".
La porte-parole du candidat à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, invitée de franceinfo lundi 27 mars, a regretté l'envoi de fonctionnaires au lieu de ministres en Guyane où commence aujourd'hui une grève générale. Selon Raquel Garrido, "la dignité politique implique que lorsque 240 000 Français revendiquent des droits basiques, à l'éducation, l'eau, l'électricité, à des hôpitaux, la moindre des choses, c'est de se déplacer pour écouter, surtout quand on a fait des promesses non tenues". La porte-parole du candidat de la France insoumise a ajouté : "C'est une question de dignité. La responsabilité politique pour moi, c'est de la dignité politique."
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Le pouvoir "important" du président de la Ve République
Interrogé sur le "cabinet noir" à l’Elysée dénoncé par françois Fillon, Raquel Garrido, qui défend l'idée d'une Ve république, a expliqué ce lundi sur franceinfo qu’elle n'était pas au courant de l'existence de telles pratiques mais "qu’avec l’actuelle Constitution, le président concentre un pouvoir très important".
François Fillon a accusé François Hollande d'être à la tête d'un "cabinet noir" qui organiserait des fuites dans la presse pour des affaires le concernant. "Ça ne sert à rien de la part de François Fillon et Marine Le Pen de s’acharner ainsi sur la justice", a estimé Raquel Garrido. "La justice doit faire son travail."
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La porte-parole du candidat de la France insoumise a déploré que dans la logique "constitutionnelle actuelle, le président ne rende de compte à personne, ni au peuple, ni à la justice, ni au Parlement, ni à personne". Ajoutant que "par le passé, le sentiment d’impunité à l’Elysée a amené à des comportements qui confinaient au droit pénal". Pour Raquel Garrido, la vraie question qui se pose est celle d'assurer "l'éthique en politique" et la réponse consiste à "générer dans la cité des mécanismes de contrôles citoyens". "Si on avait le droit de révoquer des élus entre les élections selon des mécanismes civilisés, organisés, vous auriez plus d'éthique en politique."
Hamon et Mélenchon : un chemin dans quel sens ?
A moins d’un mois du premier tour de l’élection présidentielle, Raquel Garrido, porte-parole de la France insoumise, a estimé ce lundi sur franceinfo que "chez les socialistes, la question du retrait de la candidature de Benoît Hamon se posait, pas celui de Jean-Luc-Mélenchon". Preuve pour elle que le regard du PS sur un rassemblement des candidatures évolue.
La question du retrait de Hamon pour rallier Mélenchon "maintenant la question se pose dans ce sens là" remarque Raquel Garrido #8h30Aphatie pic.twitter.com/7BNxYDeiJs
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Dimanche, Vincent Peillon, soutien du candidat issu de la primaire de la gauche, a souhaité que "Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon retrouvent le chemin du dialogue". Revenant sur cette déclaration, Raquel Garrido a affirmé qu’au-delà des sondages, la campagne de Jean-Luc Mélenchon est "une grande dynamique qui peut être victorieuse". "Ce n’est pas pour rien que la France insoumise a lancé sa campagne hors des partis", a-t-elle ajouté.
Regardez l'intégralité de l'entretien de Raquel Garrido sur franceinfo le 27 mars 2017.
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