Violences : "Parler de décivilisation, ça permet de ne pas nommer le problème et donc de ne pas le régler", estime Fabien Roussel
"Parler de décivilisation, ça permet de ne pas nommer le problème et donc de ne pas le régler", estime, jeudi 25 mai, sur franceinfo, le secrétaire national du PCF Fabien Roussel, après qu'Emmanuel Macron a évoqué une forme de "décivilisation" dans le pays lors du conseil des ministres la veille.
Le chef de l'État a ainsi fait le lien avec l'infirmière du CHU de Reims tuée lundi par un homme souffrant de troubles psychiatriques et toutes les violences visant forces de l'ordre, professionnels de santé et élus. "Parler de décivilisation en mettant pêle-mêle ce drame atroce d'une infirmière tuée par quelqu'un atteint de troubles psychiatriques graves, ces policiers tués sur la route ou la violence à l'encontre du maire de Saint-Brevin, c'est un peu facile", dénonce Fabien Roussel.
"Quand on nomme mal les problèmes, on ne les règle pas."
Fabien Roussel, secrétaire national du PCFà franceinfo
Fabien Roussel dénonce par exemple le fait que "les problèmes de psychiatrie en France ne sont pas nouveau, c'est un problème de services publics abandonnés". "Le président est au pouvoir depuis six ans, qu'a-t-il fait pour la psychiatrie ?".
"Il y a encore quelques semaines, les soignants spécialisés dans la psychiatrie manifestaient pour demander plus de moyens", rappelle-t-il. "Combien de drames faut-il encore pour qu'il y a ait un plan véritable pour soutenir la psychiatrie et l'hôpital public ?".
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