Suppression des allocations : "On ne peut pas imaginer que la précarisation réglera la violence scolaire", estime le député LREM Hugues Renson
L'élu est contre le souhait du ministre de l'Éducation nationale de pénaliser financièrement les parents d'enfants violents. Il était l'invité du 19h20 politique de franceinfo jeudi 10 décembre.
"Je pense que nous ne pouvons pas résoudre, dans une famille, des difficultés comportementales ou éducatives en ajoutant d'autres difficultés qui sont économiques et sociales", s'est indigné, jeudi 10 janvier sur franceinfo, Hugues Renson, vice-président de l’Assemblée nationale et député LREM de Paris.
"On ne peut pas imaginer que la précarisation réglera la question de la violence" a-t-il expliqué alors que le ministre de l'Éducation avait confirmé plus tôt, qu'il songeait à sanctionner les parents "complices d'une évolution violente" de leurs enfants pour stopper les violences contre des enseignants. "Je n'y suis pas favorable" a répliqué le vice-président de l'Assemblée nationale.
Une simple "piste de réflexion" pour l'instant
"Je crois en des mesures éducatives, des mesures civiques, de l'accompagnement à la parentalité" précise Hugues Renson. "C'est une mesure qui existait et sur laquelle la précédente majorité est revenue, car tout le monde le sait, le voit, ce n'est pas une mesure efficace. Je ne pense pas qu'il soit pertinent de remettre dans le circuit des propositions dont on sait qu'elles ne sont pas efficaces".
"Je tiens à dire, à ce stade, qu'il ne s'agit pas d'une proposition du gouvernement, mais d'une piste de réflexion d'un groupe de travail" précise le député de Paris. "Le gouvernement est déterminé à apporter des solutions concrètes à ce problème grave, mais je ne pense pas que, quand vous avez un enfant violent, la réponse consiste à vous supprimer les allocations familiales".
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