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Rentrée sociale : "Il y a un fort mécontentement, qui se traduit autour des questions de vaccination", estime Philippe Martinez (CGT)

Le Premier ministre reçoit de mercredi à vendredi les leaders des organisations syndicales à Matignon. Jean Castex s'entretient individuellement avec chacun d'entre eux. 

Article rédigé par franceinfo
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Philippe Martinez invité de franceinfo. (JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT / FRANCEINFO)

Reçu à Matignon jeudi 2 septembre, Philippe Martinez estime sur franceinfo qu'il y a en cette rentrée sociale un "fort mécontentement, qui se traduit autour des questions de vaccination".

Le secrétaire général du syndicat CGT a notamment abordé avec le Premier ministre le sujet des salaires, et réclamé une augmentation du SMIC : "Quand le gouvernement dit "ce n'est pas nous, c'est le patronat", je leur réponds que si, les salaires c'est le gouvernement, parce qu'en relevant le plancher, il relève les salaires de dizaines de milliers de salariés payés au SMIC".

Philippe Martinez s'inquiète des conséquences de la mise en application de cette l'obligation vaccinale à l'hôpital, qui entre en vigueur le 15 septembre.  

Si 5 ou 10% du personnel n'est pas vacciné, il ne sera plus au travail le 15 septembre. Comment va-t-on faire dans les hôpitaux ?

Philippe Martinez

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Philippe Martinez estime par ailleurs que le gouvernement doit s'interroger sur la réticence de certains employés du secteur de la santé. "Pour une part de ces salariés et fonctionnaires, la question de la vaccination c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase". Le syndicaliste estime qu'"il faut répondre aux urgences sociales, créer plus d'emplois, et arrêter de fermer les services". 

Quid des réforme des retraites et de l'assurance-chômage ?

Philippe Martinez n'a abordé ces sujets que brièvement avec Jean Castex, "cela a duré 30 ou 35 secondes", explique-t-il. Selon lui, "ce n'est pas le moment, alors soit on rajoute du conflit dans une situation déjà compliquée, soit on parle d'autres sujets".

Le leader syndical rappelle par ailleurs son appel à la "mobilisation unitaire" le 5 octobre."On a donné des pistes au gouvernement, après si les salariés ne sont pas entendus, les mobilisations s'imposent", prévient-il. 

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