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Présidentielle 2022 : "Rien n'est joué, il faut être très mobilisé pour le second tour", assure Jean-Michel Blanquer

Selon le ministre de l'Éducation nationale, "il faut être très prudents vis-à-vis des sondages" qui placent Emmanuel Macron en tête à trois jours du second tour.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Jean-Michel Blanquer était l'invité du 18.50 franceinfo, jeudi 21 avril 2022. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Rien n'est joué, il faut être très mobilisé", a affirmé jeudi 21 avril sur franceinfo Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, à trois jours du second tour de l'élection présidentielle 2022 et au lendemain du débat de l'entre-deux tours"Il faut être très prudent vis-à-vis des sondages", prévient le ministre, alors que l'écart entre les deux candidats est de 14 points jeudi, selon le sondage Ipsos - Sopra Steria pour franceinfo et Le Parisien - Aujourd'hui en France.

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"Il faut qu'il y ait victoire d'Emmanuel Macron", martèle Jean-Michel Blanquer. "Il faut que ce soit par l'écart le plus grand possible. Ce sera un bon signal. Et cela permettra de bien enclencher cet éventuel nouveau quinquennat." Le ministre de l'Éducation nationale reconnaît que la France est "traversée par des colères et des peurs, comme beaucoup de sociétés dans le monde". Les raisons sont "explicables", selon lui, "et parfois irrationnelles". Il pointe un "monde de réseaux sociaux fait de beaucoup d'énervement, d'excès, de caricatures" et plaide pour "la nuance, le temps long, la capacité à réfléchir".

"Penser aux législatives" à partir de lundi

Jean-Michel Blanquer reconnaît qu'il est "normal qu'il y ait beaucoup d'attentes vis-à-vis du système éducatif" et comprend que, "quand il y a des failles, des problèmes, cela crée des exaspérations". Le ministre de l'Éducation nationale admet "penser" à l'après second tour de la présidentielle car d'après lui "c'est inévitable", mais il dit rester "très concentré" sur l'échéance de ce dimanche. "Le temps de penser aux législatives viendra à partir de lundi."

Le ministre souligne qu'il veut "contribuer" à œuvrer pour "une République plus apaisée, où on sait s'écouter, argumenter". Dans une période "très importante de notre histoire", il souhaite que "l'engagement de tous soit encouragé". Selon Jean-Michel Blanquer, "l'éducation est un enjeu majeur pour arriver à cela, pour avoir une citoyenneté constructive, positive, créant des chemins d'avenir". Mais il y a également "d'autres manières d'être engagé politiquement qui permettent de contribuer à ça", ajoute Jean-Michel Blanquer.

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