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Immeubles effondrés à Marseille : "On n'est pas du tout dans le cas de figure de la rue d'Aubagne", confirme Samia Ghali, maire adjointe de Marseille

Samia Ghali attend les résultats de l'enquête qui devra déterminer l'effondrement des deux immeubles rue de Tivoli à Marseille est dû à "un problème technique" ou "un problème humain.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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La maire adjointe de Marseille Samia Ghali le 21 février 2020. (CLEMENT MAHOUDEAU / AFP)

"On n'est pas du tout dans le cas de figure de la rue d'Aubagne", confirme lundi 10 avril sur franceinfo Samia Ghali, maire adjointe de Marseille, au lendemain de l'effondrement de deux immeubles rue de Tivoli à Marseille (Bouches-du-Rhône). "Cela se confirme d'heure en heure", insiste Samia Ghali. "On n'est pas dans un type de logement insalubre", comme dans le cas de l'effondrement des immeubles de la rue d'Aubagne, à Marseille, le 5 novembre 2018, provoquant la mort de huit personnes. "Ce n'est pas une question d'insalubrité, c'est écarté définitivement par les services de la Ville et par la procureure de Marseille", rappelle l'élue marseillaise.

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"Je pense qu'on est sur un cas exceptionnel. Ça aurait pu arriver n'importe où. Une fuite de gaz, quelqu'un qui a oublié de fermer son bouton de gaz, cela nous est tous malheureusement arrivé à un moment ou à un autre. On verra si c'est le cas."

Samia Ghali, maire adjointe de Marseille

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"Je ne crois pas à la fatalité", ajoute l'adjointe à la mairie de Marseille. Elle attend de voir ce que dira l'enquête qui déterminera si c'est "un problème technique" ou si "c'est un problème humain. C'est trop tôt pour le dire". Au lendemain de l'effondrement, "les gens sont dans l'attente. Les heures sont longues", témoigne Samia Ghali qui pense "surtout aux familles" des personnes encore disparues "qui sont dans l'attente".

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