Emmanuel Macron en Ukraine : "Mieux vaut tard que jamais", lance Caroline Mécary, candidate pour la Nupes à Paris
L'avocate Caroline Mécary a estimé ce jeudi qu'il était "important de manifester le soutien de la France à l'Ukraine", tout en voyant dans la visite diplomatique d'Emmanuel Macron un calcul politique, à trois jours du second tour des élections législatives.
"Mieux vaut tard que jamais", a lancé jeudi sur franceinfo l'avocate Caroline Mécary, candidate pour la Nupes aux élections législatives dans la 7e circonscription de Paris, à propos de la visite d'Emmanuel Macron en Ukraine. Le chef de l'Etat était à Kiev pour discuter avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, aux côtés des dirigeants allemand, italien et roumain. Cette visite "aurait pu être faite un peu plus tôt", insiste Caroline Mécary, mais "on ne refait pas l'histoire". "Il était important de manifester notre soutien à l'Ukraine."
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Mais la candidate y voit aussi "un calcul par rapport à la politique intérieure, puisque nous sommes en pleines législatives". Elle ajoute que "de nombreuses personnalités politiques de premier plan y ont vu un calcul politique par rapport aux législatives qui se déroulent actuellement". Mais elle se défend de vouloir en "faire une polémique".
Pour Caroline Mécary, ce qui se joue dans ces élections législatives, qu'elle voit comme "un troisième tour" de la présidentielle, "c'est la possibilité pour les électeurs de la gauche écologiste de porter à l'Assemblée nationale une majorité de députés de gauche écologistes. C'est cela qui se joue".
Alors que son concurrent à Paris Clément Beaune, le ministre chargé de l'Europe, a affirmé jeudi matin sur franceinfo que "quand l'extrême droite a un adversaire, je vote pour l'adversaire de l'extrême droite", Caroline Mécary assure qu'"évidemment", elle en ferait de même. "C'est une évidence, il n'y a pas de question." La représentante de la Nupes assure que, pour elle, "il n'y a pas une voix qui doit aller au Rassemblement national. Je n'ai jamais donné ma voix au Rassemblement national et je ne la donnerai jamais".
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