Départ de Christian Estrosi de LR : "Un des rares moments où il aura eu le courage de ses convictions", tacle Aurélien Pradié
En appelant à lui les membres des autres partis politiques, Emmanuel Macron est, selon le secrétaire général des Républicains, "en train de bordéliser notre démocratie, de fracturer les grands partis politiques".
"C'est une clarification, je ne suis ni ému ni surpris", a réagi jeudi 6 mai, sur franceinfo, Aurélien Pradié, secrétaire général des Républicains, tête de liste en Occitanie pour les élections régionales, après que le maire de Nice Christian Estrosi a annoncé son départ de LR.
Christian Estrosi "pilonne sa famille politique"
Christian Estrosi parle d'une faction qui a pris en otage la direction des Républicains. "Je ne représente pas une faction, je représente le peuple", a déclaré Aurélien Pradié. "C'est insupportable ce genre de mots. Christian Estrosi doit prendre ses responsabilités, d'ailleurs c'est un des rares moments où il aura eu le courage de ses convictions en allant vers La République en marche", tacle le député du Lot.
Aurélien Pradié "demande à Christian Estrosi d'être respectueux avec son ancienne famille politique" : "Christian Estrosi, depuis des mois, joue à un jeu trouble consistant à pilonner sa famille politique et à faire de la retape pour La République en marche. À un moment il faut dire les choses. Cela fait des mois qu'il veut quitter notre famille politique, il la quitte, je lui souhaite bonne chance."
Emmanuel Macron "déroule le tapis à Marine Le Pen"
En appelant à lui les membres des autres partis politiques, Emmanuel Macron est, selon Aurélien Pradié, "en train de bordéliser notre démocratie, de fracturer les grands partis politiques. C'est un danger absolu. Il est en train de dérouler le tapis à Marine Le Pen".
Le secrétaire général des Républicains, a des mots tout aussi durs envers Thierry Mariani, l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy est tête de liste Rassemblement national en Paca, qui "a trahi sa famille politique, il est parti à la soupe. Il a été battu lorsqu'il était député UMP et parce qu'il a été battu il a été chercher un poste plus accessible chez Marine Le Pen. C'est pareil pour le candidat RN que j'ai en Occitanie. Je trouve qu'on est extrêmement cléments avec ces comportements que je trouve misérables."
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