Covid-19 : la suspension des vols entre le Brésil et la France "est une bonne décision, j'espère qu'elle n'a pas été prise trop tardivement", estime Jean Rottner
Le gouvernement a annoncé mardi que les vols entre le Brésil et la France sont suspendus "jusqu'à nouvel ordre" dans les deux sens en raison des inquiétudes autour du variant brésilien.
"C'est une bonne décision et j'espère qu'elle n'a pas été prise trop tardivement", a réagi mardi 13 avril sur franceinfo Jean Rottner, président Les Républicains (LR) du conseil régional du Grand Est, et médecin urgentiste à l'hôpital de Mulhouse, après la décision de l'executif de suspendre "jusqu'à nouvel ordre" tous les vols entre le Brésil et la France en raison des inquiétudes autour du variant brésilien du Covid-19.
Selon Jean Rottner, "l'arrivée du variant brésilien signerait là aussi potentiellement une nouvelle épidémie, un nouveau relent de cette épidémie cet automne. C'est une décision sage, j'espère qu'elle n'a pas été trop tardive." Pour le président LR du conseil régional du Grand Est, "on est depuis un an maintenant dans un moment très particulier dans lequel il doit y avoir des dispositions sanitaires de protection d'exception.
"Du protectionnisme sanitaire"
"Cette mesure par rapport au Brésil était utile et indispensable", poursuit Jean Rottner, car "il faut que nous sachions faire du protectionnisme sanitaire pour protéger nos concitoyens et pour être à l'abri de la reprise d'une épidémie avec des variants qui auront déjà fort à faire si nous ne vaccinons pas assez rapidement", met en garde le président LR du conseil régional du Grand Est.
Il faut vraiment convaincre toute la population française de se faire vacciner.
Jean Rottnerà franceinfo
Concernant le rythme de la vaccination dans le Grand Est, le président de la région estime que "ça va mieux que début janvier. Maintenant on sait que durant le mois de mai on va assister à une diminution de livraisons de la part des laboratoires", d'autant qu'il y a "le retrait du laboratoire Johnson & Johnson", et "c'est plutôt une mauvaise nouvelle car on comptait dessus, même s'il n'y avait que 200 000 ou 300 000 doses prévues pour la France, avec une injection facilitée, unique, disponible beaucoup plus facilement pour la médecine libérale et ça allait dans le bon sens", a expliqué Jean Rottner.
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