Colère des agriculteurs : la députée RN Edwige Diaz accuse le gouvernement de "laisser pourrir la situation"

La députée du Rassemblement national demande à l'État "d'apporter des réponses précises, rapides et efficaces parce que pour l'instant on ne peut pas se satisfaire des mesurettes apportées par Gabriel Attal".
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Edwige Diaz, vice-présidente du Rassemblement National, invitée sur franceinfo le 31 octobre 2023. (FRANCEINFO/RADIOFRANCE)

"Je crains que le gouvernement laisse pourrir la situation pour qu'on ait des images désagréables avec des interpellations, des agriculteurs qui dégradent pour peut-être discréditer le mouvement", déclare mercredi 31 janvier Edwige Diaz, vice-présidente du Rassemblement national. "J'espère que le gouvernement ne joue pas cette carte-là."

La députée de Gironde, qui affirme "soutenir le mouvement des agriculteurs", réagit à leur mobilisation alors que mercredi 79 agriculteurs ont été interpellés au marché de Rungis où ils venaient de s'introduire. "Les tensions s'accroissent parce que le gouvernement ne répond pas à la crise", ajoute la députée qui demande à l'Etat "d'apporter des réponses précises, rapides et efficaces parce que pour l'instant on ne peut pas se satisfaire des mesurettes apportées par Gabriel Attal".

Il faut mettre en place "une exception agriculturelle" 

Concernant ces réponses, la députée est sûre que le gouvernement les a mais qu'"il ne souhaite pas les mettre sur la table parce que ce sont des solutions préconisées par le RN". Elle détaille : "Je pense à des mesures de protection contre la concurrence déloyale, remettre en cause les accords de libre-échange, décréter la sobriété normative et faciliter les transmissions d'exploitations dans le cadre d'exploitations familiales".

Edwige Diaz pense qu'il faut mettre en place "une exception agriculturelle" et "protéger notre agriculture". Selon elle, "on ne peut pas l'exposer à la concurrence internationale déloyale et pour cela il faut appliquer du patriotisme économique". La députée souhaite enfin que "l'agriculture ne soit pas sacrifiée sur l'autel du mondialisme"

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