Affaire Bygmalion : la condamnation de Nicolas Sarkozy est "assortie d'une peine dont le quantum est loin d'être anodin", estime Jean-François Copé
"La condamnation qui concerne Nicolas Sarkozy est assortie d'une peine dont le quantum est loin d'être anodin", a déclaré mercredi 14 février l'ancien président de l'UMP Jean-François Copé, alors que l'ancien président Nicolas Sarkozy a été condamné en appel à un an d'emprisonnement dont six mois avec sursis dans l'affaire Bygmalion sur les dépenses excessives de sa campagne présidentielle perdue de 2012, une décision contre laquelle il s'est aussitôt pourvu en cassation.
"Il est en cassation maintenant, c'est son affaire, ce n'est certainement plus la mienne depuis bien longtemps", a ajouté l'ancien ministre, qui rappelle que dans cette affaire dans laquelle "la justice m'a très vite totalement innocenté", "Sarkozy a jusqu'au bout essayé de me mettre en cause".
"J'ai regretté qu'il ait eu ce réflexe indigne, alors que la justice m'avait innocenté, de me mettre en cause directement ou indirectement", a-t-il poursuivi, assurant que "beaucoup de ceux qui sont membres aujourd'hui des Républicains ont tourné sa page au regard des comportements qu'il a eu vis-à-vis d'eux".
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