Cet article date de plus de quatre ans.

1% du plan de relance pour les quartiers défavorisés : "Il y aura deux priorités, l'emploi et le cadre de vie", annonce Nadia Hai, ministre déléguée de la Ville

Pour utiliser cet argent, ce sont les élus qui "seront à l'initiative des projets puisqu'ils auront à les présenter pour obtenir ces financements", a expliqué sur franceinfo la ministre déléguée chargée de la ville.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Nadia Hai, ministre déléguée chargée de la ville, lundi 23 novembre 2020 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Alors que le gouvernement a assuré lundi que 1% des 100 milliards d'euros du plan de relance serait bien destiné aux quartiers défavorisés à l'issue d'une visioconférence entre des élus et le Premier ministre Jean Castex, Nadia Hai, la ministre déléguée chargée de la ville a indiqué lundi 23 novembre sur franceinfo qu'il y aurait plusieurs priorités. "La première, évidemment, c'est l'emploi, l'emploi et l'insertion professionnelle, parce que pour nous, c'est le premier vecteur d'émancipation, a-t-elle assuré. D'ailleurs, tout le monde s'accorde à dire que l'emploi est une priorité des priorités". La seconde, c'est "le cadre de vie, l'aménagement des communes pour rendre ces territoires beaucoup plus attractifs", a-t-elle défendu.

Pour utiliser cet argent, ce sont les élus qui "seront à l'initiative des projets puisqu'ils auront à les présenter pour obtenir ces financements".

Il y aura un ciblage des quartiers 'politique de la Ville' à hauteur d'un milliard d'euros de ce plan de relance, conformément aux demandes qu'ils ont faites récemment.

Nadia Hai, la ministre déléguée chargée de la ville

à franceinfo

Nadia Hai a reconnu que "la vie dans certains quartiers est difficile. La crise a révélé des inégalités ou les a exacerbées par certains endroits. Donc oui, évidemment, la situation est aujourd'hui sous tension. En tout cas, nous la regardons de très près. Nous sommes très attentifs à ce qui s'y passe. Les élus et certains locaux nous ont remonté leurs inquiétudes. Nous la partageons évidemment et nous sommes là aussi en action et attentifs à l'évolution de la situation."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.