: Vidéo Patrick Errard, président des entreprises du médicament (L.E.E.M.) : "Le risque est de voir l'attractivité du pays s'éroder."

Le médicament français est-il sur le déclin ? C'est en tout cas la crainte de Patrick Errard. "Le risque est de voir l'attractivité du pays s'éroder. L'avenir réside dans le biomédicament, issu du vivant (génomique, immunothérapie). Mais les investissements diminuent en France."

Cependant, le gouvernement d'Édouard Philippe donne des signes encourageants selon le président du LEEM. "Je crois que le gouvernement veut changer les choses. Il veut transformer le système pour le tourner vers l'innovation." 

Les laboratoires ont de plus en plus recours à la sous-traitance. Notre partenaire l'Agence France Presse se demande s'il ne faut pas être inquiet, notamment d'éventuelles délocalisations.
Selon Patrick Errard, "cela fait partie de n'importe quel système industriel". "Un certain nombre d'entre eux sont localisés en France, c'est une chance !"

Puis le président du LEEM s'est prêté à la question qui fâche. Entre les différents crédits impôts recherche, CICE, et autres fonds de financement, l'État subventionne cette industrie. Alors que faut-il de plus aux actionnaires du secteur ? "Il faut laisser de la croissance. Le chiffre d'affaires n'a pas bougé depuis 10 ans 23 milliards. Il faut laisser de l'air pour permettre d'innover et améliorer notre système de soin. Il faut une régulation plus prévisible. Il faut avoir une vision du futur de notre système de soin."

L'entretien s'est terminé en chanson avec Un Autre Monde, des Insus (ex-Téléphone).

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