Cet article date de plus de six ans.

Vidéo La vie de "tâcheron" de Sophie Vouteau, ancienne auto entrepreneuse

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 7min
:l'éco du 1er février avec Sophie Vouteau
:l'éco du 1er février avec Sophie Vouteau :l'éco du 1er février avec Sophie Vouteau
Article rédigé par franceinfo - Alexandre Peyrout
France Télévisions

Invitée de :l'éco, l'auteure du livre Auto-entrepreneurs : pas vraiment patrons, complètement tâcherons est venu parler de la difficulté de se lancer dans une aventure en solo.

La phase d'euphorie n'a pas duré longtemps. Dans son livre Autoentrepreneurs : pas vraiment patrons, complètement tâcherons, aux éditions du Rocher, Sophie Vouteau livre un constat amer de son expérience solo d'attachée de presse. "Le mot tâcheron correspond bien. Il signifiait, à la fin de la révolution industrielle, ceux qui travaillaient à la tâche. Cela se rapproche de ce que je faisais, à savoir des microprestations : par exemple la rédaction d'articles payés au mot."

Autre aspect négatif de l'autoentrepreneuriat : la faible rémunération. "Au début on voit l'argent tomber sans trop se poser de questions. Et puis un jour on se rend compte que l'on ne gagne réellement que 1 200 € par mois. Et de cela il faut enlever toutes les charges nécessaires au travail (internet, téléphone ...)."

Statut contraint et forcé

"Tout au long de votre récit, vous semblez vous étonner tour à tour de la solitude, du stress, de l’endettement et de l’insécurité du statut d’autoentrepreneur. Sophie Vouteau, le problème n’est-il pas la naïveté de ceux qui se lancent dans ces aventures en solo ?"

Sophie Vouteau a répondu à la question qui fâche : "Je ne pense pas non. Souvent on adopte ce statut parce que l'on y est en quelque sorte contraint. Quand on veut devenir indépendant, c'est le seul moyen."

L'interview s'est achevée avec la chanson préférée de Sophie Vouteau : She Works Hard for the Money de Diana Ross. 

:l'éco c'est du lundi au jeudi, à 9h20 sur franceinfo: (canal 27 de la TNT).

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.