: Vidéo Claire Toutain : "En 2013, le marché du vrac c’était 100 millions de chiffre d’affaires, en 2019, on est à 1,2 milliard"
Claire Toutain, co-fondatrice de Mademoiselle Vrac, était l'invitée de :l'éco ce vendredi 3 juillet 2020.
Claire Toutain, co-fondatrice de Mademoiselle Vrac, présente le concept né en 2017. “C’est une entreprise familiale. Quand on a eu cette idée, les gens nous regardaient un petit peu avec des yeux ronds. Consommer en vrac n’était pas une habitude de consommation au quotidien.”
Est-ce que le confinement a changé les choses ? “Il y a une prise de conscience, depuis un petit moment. cz Donc il y a une prise de conscience avant le confinement. Cependant, il y a une réelle accélération, une augmentation de notre clientèle et des nouveaux clients, mais également au niveau de notre entreprise, puisque le nombre de candidatures a doublé, voire triplé, depuis ce déconfinement.”
Comment faire pour se démarquer des grandes enseignes ? “C’est la tendance actuelle, mais il faut savoir qu’entre nous et la grande distribution, il y a quand même un fossé. Nous favorisons les circuits courts, nous mettons en place la certification bio dans tous nos points de vente, et ce qui nous différencie c’est notre côté commerce de proximité et donc conseils et relation avec notre clientèle. La plupart de nos clients sont des clients fidèles, on a très peu de clients de passage. Et le style du concept de Mademoiselle Vrac est particulier. On a vraiment voulu mettre en avant le fait que faire ses courses en vrac, consommer de manière éco-responsable, ça peut être fait dans un cadre agréable et chaleureux.”
Est-il difficile d’aller vers le zéro pour les clients ? “Il faut être accompagné pour passer au zéro déchet. Ça ne se fait pas du jour au lendemain. Mais par contre, quand on a commencé à consommer de cette façon, il n’y a pas de retour en arrière. Je n’ai jamais vu un client me dire : “J’en ai marre, je ne veux plus consommer de cette façon." Il n'y a pas de retour en arrière. Nous avons huit boutiques ouvertes, cinq qui ouvrent avant la fin de l’année. Ils sont les ambassadeurs et les ambassadrices du réseau Mademoiselle Vrac. C’est grâce à eux aussi que nous arrivons à accompagner nos clients dans cette démarche et faire qu’au fur et à mesure, ils en viennent à ce mode de consommation de façon presque totale.”
Claire Toutain conclut sur la Convention citoyenne pour le climat, dont l’une des conclusions est d’inciter au vrac. “Nous en sommes vraiment ravis. C’est grâce notamment au Réseau Vrac, l’association interprofessionnelle du marché du vrac, que tout s'enchaîne et qu’on voit le marché qui se développe, puisqu’il travaille en étroite collaboration avec les institutions pour faire évoluer tout cela.”
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