: Vidéo Antoine Delon : “L’épargne ce n’est pas de la spéculation. C’est de la stratégie et de la méthode”

Antoine Delon, président de Linxea, spécialisé dans l'épargne et l’assurance-vie sur Internet, appelle à “ne pas paniquer”. “Il ne faut pas vendre et prendre des décisions hâtives. L’épargne c’est du moyen-long terme. La plupart des épargnants français, quand ils ont un projet, ils le font sur une période de long-terme.”

Le président de Linxea rappelle que “l’assurance-vie est un produit liquide”. “On peut donc récupérer son argent à tout moment. On oublie souvent qu’en une semaine on peut récupérer l’argent de son contrat d’assurance-vie.”

Pour Antoine Delon le gouvernement, ne “nous a pas incités à investir en actions”. “On a incité les épargnants à diversifier leur épargne vers plus d’unités de compte. Depuis très longtemps, Linxea défend le fait que le fonds en euros est la colonne vertébrale de l’épargne des Français. Cette colonne vertébrale, elle a très bien résisté pendant cette crise. Ce que préconisait la plupart des acteurs de l’économie, c’est de diversifier son épargne. Pas sur des produits actions mais sur des unités de compte. On trouve de l’immobilier, des obligations, des supports défensifs et aussi des supports un peu plus agressifs sur les marchés.”

Est-ce que l’or est une valeur refuge ? “Personnellement, on n’est pas fans de l’or. L’or c’est un outil de spéculation, de panique, de peur. La valeur refuge pour les épargnants français c’est le fonds en euros et ça peut être l’immobilier. Si on regarde la performance de l’or pendant cette période de très forte volatilité, il n’a pas joué son rôle d’amortisseur qu’il a joué dans des crises qui étaient complètement différentes. L’épargne ce n’est pas de la spéculation, c’est de la stratégie et de la méthode. Et l’or, ça ne fait pas partie de cette stratégie et de cette méthode.”

Antoine Delon conclut : “Le plus important quand on investit sur les marchés, c’est de le faire progressivement et régulièrement. On est encore dans un climat d’incertitudes qui est très très fort, on ne sait pas ce qui va se passer aux États-Unis. On ne peut pas prendre des décisions aussi rapides que ça. On conseille d’investir progressivement sur les marchés.”