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Vidéo Agnès Pannier-Runacher : "À la place du chômage partiel, on peut plutôt accélérer la formation continue"

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: L'éco
Article rédigé par franceinfo
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Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, était l'invitée de :l'éco ce mardi 3 mars.

Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, sur l'impact du Covid-19 sur l'économie française. "Ce que nous avons quantifié c’est l’impact de l’épidémie sur la Chine et son effet sur l’économie française : c’est 0,1 point de pourcent de PIB, 2,5 milliards d'euros. Ce qui est important pour nous c’est de prendre les bonnes mesures pour absorber cet impact possible, et c’est ce que nous sommes en train de faire."

La secrétaire d'État a évoqué la série de mesures prise pour permettre "aux entreprises, exposés à la Chine et en difficultés, d’appeler les services fiscaux et sociaux et de demander le report des charges sociales et fiscales, de bénéficier aussi du chômage partiel. Là nous allons essayer de prolonger ces mesures, de voir avec la Banque publique d'Investissement ce qui peut être fait pour accompagner les entreprises. À la place du chômage partiel, s’il y en a, on peut plutôt accélérer la formation continue. Beaucoup d’entreprises sont à un moment de transformation, elles ont besoin de former leurs opérateurs. Autant saisir cette opportunité et faire en sorte d’accompagner les opérateurs et de les rendre plus forts au sortir de la crise.

Est-ce qu'il y aura une relance budgétaire ? "C’est un point que nous voulons coordonner. Bruno Le Maire est en constant contact avec ses homologues du G7, au niveau de l’Eurogroupe. L’objectif c’est qu’on ait une réponse coordonnée, qui permette de redonner du travail aux entreprises si elles devaient être confrontées à une baisse de volume, à une baisse de carnet de commandes. Et puis anticiper les ruptures dans les chaînes de production. Parce que pour produire une voiture, une avion, vous pouvez avoir une petite pièce qui manque à l’appel, et la production est ralentie."

Est-ce qu'utiliser le 49-3 pendant cette crise, ce n'est pas profiter de la situation ? "Non, parce que ce texte de loi a fait l’objet de plus de 110 heures d’examen à l’Assemblée nationale. C’est plus de 3 semaines de débats, samedi et dimanche inclus. C’est la première fois qu’on fait comme ça dans le 49-3, ce n’est pas le texte du gouvernement qui est soumis au vote, c’est un texte qui comprend toute une série d’amendements du gouvernement et des oppositions. Le texte va être examiné au Sénat, à l’Assemblée nationale, puis au Sénat. Donc le débat parlementaire continue."

L’interview s’est achevée en musique avec « La Grenade » de Clara Luciani.    

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