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Gianmarco Monsellato (Deloitte) : "On est en train d’inventer un nouveau monde"

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:l'éco du mardi 12 octobre 2021
Article rédigé par franceinfo - Nicolas Kwant
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Gianmarco Monsellato, président de Deloitte France et Afrique francophone, est l’invité de Jean-Paul Chapel dans la matinale de France Info.

Le plan France 2030 promet 30 milliards d’euros pour les secteurs de l’énergie, l’électronique, les transports et la santé, parmi d’autres. C’est le "bon moment" selon Gianmarco Monsellato, président de Deloitte France et Afrique francophone, et invité de Jean-Paul Chapel. "On est à la veille d’une quatrième révolution industrielle grâce au numérique," poursuit-il, "c’est une promesse d’emplois nouveaux, d’emplois qualifiés, d’une nouvelle industrialisation de la France."

"On est en train d’inventer un nouveau monde, d’inventer de nouveaux modèles. Donc c’est maintenant qu’il faut investir. Il ne faut pas être conservateur, il ne faut pas avoir peur." Le plan France 2030 met l’accent sur les nouvelles technologies. Cette démarche n’est pas nouvelle, rappelle Gianmarco Monsellato. Par exemple, l’Allemagne a investi 40 milliards les 4 dernières années autour de la "quatrième révolution industrielle."

"Il y a 22 milliards d’objets connectés. Et l’industrie de demain, ce que l’on appelle l’industrie 4.0 va tirer profit de cette connexion," prévoit le président de Deloitte France. Dans l’alimentation, "ça va créer une traçabilité, une confiance, qui va créer une nouvelle agriculture." L’hydrogène "vert" recevra 2 milliards. "L’hydrogène est l’horizon de tous les transports en plus de la batterie électrique."

Quant au nucléaire, ce sera 1 milliard. "L’avenir à court terme de l’énergie, c’est le nucléaire." Face aux désavantages de la filière, dont son risque, Gianmarco Monsellato nuance : "ce n’est pas parfait, mais c’est la meilleure solution que l’on a si on veut lutter contre le réchauffement de la planète." Le nucléaire d’aujourd’hui sera bousculé par de nouveaux modes de production, remarque-t-il. "Le modèle du SMR, c’est sans doute moins risqué, c’est plus facile à produire, c’est aussi plus en ligne avec les besoins de l’industrie et de l’économie de demain." 

"Il n'y a aucune chance" d'être remplacés par des machines, affirme Gianmarco Monsellato. "À partir du moment où vous êtes dans un monde d’algorithmes, la valeur ajoutée, c’est le jugement humain,"

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