: Vidéo Philippe Martinez (CGT) : “Il faut davantage de pauses sans masque pour les salariés”
Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, était l'invité de Jean-Paul Chapel dans ":l'éco", mardi 1er septembre. Il a notamment évoqué les mesures contre la pandémie du COVID-19 sur le lieu de travail, ainsi que la rentrée syndicale, qu'il souhaite être sous le signe de la mobilisation.
Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT (Confédération générale du travail), était l'invité de Jean-Paul Chapel dans ":l'éco", mardi 1er septembre. Il a notamment évoqué les mesures contre la pandémie du COVID-19 sur le lieu de travail, ainsi que la rentrée syndicale, qu'il souhaite être sous le signe de la mobilisation.
Sur le protocole sanitaire en entreprise, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, revendique de permettre aux salariés de prendre davantage de pauses. Il encourage notamment à appliquer cet assouplissement dans les métiers où le port du masque est une contrainte importante.
Concernant l’école, Philippe Martinez prône la gratuité du masque, ainsi que sa diffusion en quantité suffisante. Pour lui, il est aberrant de mettre le masque sur le même plan que les fournitures scolaires, qui sont à la charge des familles.
Inquiet « comme tout le monde » pour sa propre santé face à la hausse de la pandémie, Philippe Martinez affirme qu’il faut faire primer la santé sur l’économie, considérant que le gouvernement fait l’inverse.
Il a confirmé la date du 17 septembre comme journée de mobilisation face au prochain plan de relance, qu’il craint peu avantageux pour les salariés. Selon le secrétaire général de la CGT, les caissières, agents de sécurité, aides à domicile sont toujours payés comme avant le confinement. La CGT prône un « plan de rupture » et veut aller à la rencontre des salariés, dont beaucoup se posent des questions sur les plans de restructurations.
Philippe Martinez s’oppose enfin à la prise de contrôle de Veolia sur son concurrent historique Suez, souhaitant que l’État joue son rôle de stratège pour que l’eau et le traitement des déchets soit vraiment un service public.
L’interview s’est achevée en musique avec « Mesdames » de Grand Corps Malade.
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