: Vidéo Thierry Marx et Jean-Marc Mormeck : "Il faut installer dans les quartiers et dans la ruralité le cadre éducationnel du sport"

Les deux hommes sont réunis autour d’un projet commun : l’éducation et la formation des jeunes. Thierry Marx : "La cuisine est un cadre éducationnel  intéressant pour trouver un épanouissement professionnel. Et le sport est un cadre éducationnel pour cheminer dans la vie."

Tous deux ont pris l’exemple de leurs parcours. Jean-Marc Mormeck : "La jeunesse, ça me parle, je viens des quartiers populaires. Il faut aussi s’intéresser à eux. Le sport permet de canaliser les énergies, de les orienter et d'avoir le savoir-être et le savoir-faire."  

Thierry Marx a présenté Pass’Sport pour l’emploi dont il est l’un des fondateurs : "Il y a une petite évaluation très simple, vous vous engagez, on vous fait une évaluation de votre condition physique. Il y a des professionnels, David Alerte, Benoit Campargue, qui sont des athlètes de haut niveau qui vont aider à se positionner, à suivre ce cursus de sport et puis ensuite de reposer l’idée d’un projet professionnel."

Le chef cuisinier estime que les missions locales "auront les moyens" pour assumer l’obligation de formation des jeunes de 16 à 18 ans à partir de septembre 2020. Il se réjouit du décollage de l’apprentissage.
De son côté, Jean-Marc Mormeck invite les jeunes d’Île-de-France à consulter "le site de la région, qui fait beaucoup pour ces jeunes, qui met pas mal de dispositifs en place, qui aide aussi les missions locales".

L'ancien champion du monde de boxe rappelle qu’il était "comme tous ces jeunes". "On se cherche, on veut tout et rien faire en même temps. Et puis un jour j’ai fait du sport, ça m’a canalisé. J’ai continué et ça m’a réussi. J'ai été délégué interministériel, aujourd’hui je suis délégué des quartiers populaires d’Île-de-France. Et puis j’aide les jeunes, j’ai rencontré Thierry Marx, c’est le faire-ensemble pour mieux vivre ensemble."

Thierry Marx : "J’étais dans la même situation. J'étais en échec scolaire, il y a eu un éducateur formidable de judo, qui m’a donné envie de pratiquer et ça m’a posé un cadre qui m’a redonné confiance en moi. Ensuite je suis parti vers l’apprentissage. Effectivement, il faut installer dans les quartiers, mais aussi dans la ruralité cette idée du cadre éducationnel du sport pour accompagner des fois des jeunes gens dans un projet métier."

L’interview s’est terminée en chanson avec « Hier encore » de Charles Aznavour.