Vidéo Hommage à Samuel Paty : "Notre rôle est de différencier l'intégriste du musulman", pour Damien Abad
Damien Abad, député Les Républicains de l'Ain, président du groupe LR à l'Assemblée nationale, est l'invité de "Dimanche en politique" le 25 octobre. Le député évoque les tensions dans les pays arabes depuis l'hommage rendu à Samuel Paty.
En mémoire de Samuel Paty, un hommage national s'est tenu mercredi 21 octobre à la Sorbonne (Paris). Dans son discours, le président de la République a exprimé sa volonté de ne pas renoncer aux caricatures de Mahomet. Des mots qui ont suscité la colère du président turc, Recep Tayyip Erdoğan, ainsi que de certains pays arabes qui ont appelé au boycott des produits français. La situation inquiète Damien Abad, député Les Républicains de l'Ain et président du groupe LR à l'Assemblée nationale, invité le 25 octobre de "Dimanche en politique" sur France 3 : "Ce sont des insultes à l'égard du président de la République qui sont totalement inacceptables et intolérables."
"Notre rôle est de différencier l'intégriste du musulman, rappel le député de l'Ain, tous ceux et toutes celles qui font l'amalgame, dans un sens comme dans un autre, ont totalement tort." Selon Damien Abad, le président turc fait "un amalgame pour encourager l'islamisme". Le député pointe du doigt les amalgames commis par Recep Tayyip Erdoğan, mais également ceux de l'extrême droite en France : "Madame Le Pen confond le musulman et l'intégriste, qui sont deux choses bien différentes". Pour Damien Abad, l'enjeu de la République est d'agir contre l'islamisme radical tout en intégrant les musulmans en France.
"Fermer les mosquées salafistes en France et expulser tous les étrangers fichés S"
Une loi sur le séparatisme religieux est attendue prochainement. Le groupe Les Républicains, représenté par Damien Abad, a fait 15 propositions. Parmi les mesures les plus urgentes : "fermer les mosquées salafistes en France et expulser tous les étrangers fichés S et qui représentent une menace pour l'ordre public", explique Damien Abad. "Pour aller plus loin, il faudra modifier les règles de droit et changer la Constitution [mais] aussi mieux former les imams en France [et] éviter le financement des lieux de cultes par des puissances étrangères".
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