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Vidéo #MonEnvoyéSpécial répond aux internautes dans l'émission du 31 janvier

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#MonEnvoyéSpécial répond aux internautes dans l'émission du 31 janvier
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

La diffusion du dernier numéro de #MonEnvoyéSpécial, consacré au groupe terroriste Boko Haram, a fait réagir beaucoup d’entre vous sur les réseaux sociaux. Guilaine Chenu et Françoise Joly ont répondu à plusieurs de vos commentaires.

Revendications des combattants, négociations avec le gouvernement, intervention occidentale : vous avez posté des messages variés, avec le hashtag #MonEnvoyeSpecial sur Twitter @Envoye_Special et notre page Facebook, avant et pendant la diffusion de notre carnet de route au Nigeria, “Sur les traces de Boko Haram”.

“Que sont devenues ces jeunes filles ?” C’est la première question qui vous vient au sujet des 276 lycéennes enlevées, le 14 avril dernier, par des militants du groupe islamiste Boko Haram, au nord du Nigeria. D’après une vidéo de propagande du chef du groupe, Abubakar Shekau, publiée le 31 octobre dernier, les jeunes filles seraient toujours en captivité aujourd’hui. Elles auraient par ailleurs toutes été converties à l’islam et mariées.

Une situation qui inspire ces mots à l’une d’entre vous sur Twitter :

Vers une réponse militaire occidentale ?

Alors que les exactions du groupe islamiste perdurent, beaucoup d’entre vous nous questionnent sur l’absence de réponse militaire de grande envergure. Sur notre page Facebook, Valérie Lontchedji demande : “Où est l’Union africaine ?!” De son côté, Ajorundon Gethou cherche à savoir si “la France ou l’ONU peuvent faire quelque chose pour le Nigeria”.

Une première réponse internationale est justement intervenue, samedi 17 janvier, avec l’entrée en guerre du Tchad. Le pays, limitrophe du Nigeria, a envoyé 400 véhicules militaires pour mettre fin à l’avancée de Boko Haram sur un territoire qui s’étend désormais jusqu’au nord du Cameroun. L’aviation tchadienne a par ailleurs bombardé, samedi 31 janvier, plusieurs positions autour de la ville camerounaise de Gamboru, où des centaines de miliciens islamistes sont retranchés.

Les experts restent néanmoins sceptiques au sujet d’une intervention militaire plus large, menée sous l’égide de l’ONU. Pour Philippe Hugon, directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques, le président de la République nigériane n’entend pas faire appel à la communauté internationale : “En réalité, le président Goodluck Jonathan ne fait pas du dossier de Boko Haram une de ses priorités. Sa priorité, ce sont les élections présidentielles [qui se tiendront le 14 février 2015].”

La rédaction de #MonEnvoyéSpécial vous remercie pour vos nombreux commentaires. Votez dès maintenant pour le reportage que vous voulez voir dans l’émission du samedi 7 février et posez-nous des questions sur le reportage que vous avez choisi, en utilisant le hashtag #MonEnvoyeSpecial sur Twitter et sur Facebook. Guilaine Chenu et Françoise Joly répondront à vos questions sur le plateau.

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