Entre 2000 et 2015 une filiale luxembourgeoise de la Société générale a créé ou administré plus de 460 structures offshore pour le compte de ses clients. Elles sont basées aux Seychelles, aux îles Vierges britanniques ou au Panama. C’est ce que révèle le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) qui a pu analyser les "Panama Papers".Des sociétés toujours actives à la-mi 2015A la même époque, en 2012, devant la commission d’enquête du Sénat, le PDG du groupe, Patrick Oudéa, affirmait que la banque avait "fermé ses implantations" dans les paradis fiscaux, y compris au Panama… Si, en effet, bon nombre de ces sociétés ont été fermées depuis, il en restait des dizaines toujours actives à la mi-2015, quand ces données ont été remises aux journalistes.Un extrait de "Paradis fiscaux : le casse du siècle", à voir dans "Cash Investigation", mardi 5 avril sur France 2 à 20h55.