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Vidéo "Au moment de ma maladie, je haïssais mon corps. Aujourd'hui, je vis ma vie à 100%" : Théo, champion de natation amputé des mains et des pieds à six ans

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"13h15 le dimanche"
VIDEO. "Au moment de ma maladie, je haïssais mon corps. Aujourd'hui, je vis ma vie à 100%" : Théo, champion de natation amputé des mains et des pieds à six ans "13h15 le dimanche"
Article rédigé par France 2
France Télévisions

A 19 ans, Théo Curin est un sportif de haut niveau qui enchaîne les longueurs de piscine pour gagner sa place au Jeux paralympiques de Tokyo 2020... Extrait du magazine "13h15 le dimanche" du 16 février 2020.

Le nageur Théo Curin, 19 ans, a déjà été quatrième aux Jeux paralympiques de Rio en 2016 et deux fois vice-champion du monde sur 100 mètres et 200 mètres nage libre. Aujourd’hui, il prépare sa qualification aux Jeux paralympiques de Tokyo en août 2020. Victime d’une méningite bactérienne à l’âge de six ans, il a dû être amputé des mains et des pieds car l’extrémité de ses membres se nécrosaient.

"Cela peut paraître un peu fou, mais je n’ai aucun souvenir de ma vie avant la maladie, dit-il au magazine '13h15 le dimanche' (replay) qui est allé à sa rencontre à Vichy (Allier) où il s’entraîne. Mon enfance, quand j’avais mes mains et mes pieds, je ne m’en souviens absolument pas. Je pense que mon cerveau, mon corps, ont fait le deuil de ma vie d’avant. Quand je suis tombé malade, c’était en quelque sorte une renaissance. C'était le moment où je reprenais tout à zéro."

"Sur tous les plans, c’est admirable ce qu’il arrive à faire"

"Au moment de ma maladie, je haïssais mon corps, je haïssais ma vie, mais aujourd’hui, je suis hyper heureux et je vis ma vie à 100%", précise l’athlète qui est également l’un des chroniqueurs du "Magazine de la santé", présenté par Marina Carrère d'Encausse sur France 5, du lundi au vendredi à 13h40. Ce jour-là, il enchaîne les longueurs de bassin sous l’œil de son entraîneur Fabien qui l’accompagne maintenant depuis six ans au bord de l’eau. Il l’a connu quand il était comme "un petit nounours avec des joues rebondies".

"Son handicap m’avait fait un peu peur parce que je me demandais comment on allait faire, se souvient-il. Quand on rencontre un athlète, l’idée c’est de le faire progresser. Tout de suite, je me suis demandé comment m’y prendre et quoi mettre en place. Comment je peux l’imaginer en train de nager. Et puis, on se rend compte que ce gamin-là est plein de volonté et a envie de réussir. C’est d’autant plus facile. Sur tous les plans, c’est admirable ce qu’il arrive à faire. A sa place, je ne sais pas comment je réagirais en fait…"  

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