Accord pour la libération des otages du Hamas : l'insoutenable attente des familles

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Vendredi 24 novembre, les 13 premiers otages israéliens du Hamas ont été libérés. Cependant, la majorité des familles des détenus sont sans nouvelles de leurs proches.
Accord pour la libération des otages du Hamas : l'insoutenable attente des familles Vendredi 24 novembre, les 13 premiers otages israéliens du Hamas ont été libérés. Cependant, la majorité des familles des détenus sont sans nouvelles de leurs proches. (Franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - D. Schlienger, @RevelateursFTV, O. Sauvayre
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Vendredi 24 novembre, les 13 premiers otages israéliens du Hamas ont été libérés. Cependant, la majorité des familles des détenus sont sans nouvelles de leurs proches.

Vendredi 24 novembre, 13 premiers otages israéliens ont été libérés par le Hamas. Dans la maison dite des otages à Tel-Aviv (Israël), il y a ceux qui sont soulagés et ceux qui continuent de s’inquiéter. Ils s’accrochent aux portraits de leurs proches, ceux qui n’étaient pas sur la liste des libérés du jour et qui, encore une fois, passeront la nuit en captivité. "Je suis heureuse pour les familles dont les proches sont revenus, mais je suis triste parce que ce n’est pas ma fille", explique Meirav Ieshem Gonen dont la fille de 23 ans est encore détenue par le Hamas.

Les hommes adultes pas concernés par les libérations d’otages

 

La peur persiste. En effet, si les libérations du jour ont bien eu lieu, certains s’interrogent sur la durée d’un tel accord. "Honnêtement, c’est un cauchemar. J’essaie de garder espoir, mais on doit se souvenir que c’est une organisation terroriste", déplore une femme. Dans les négociations, ce sont les femmes et les enfants qui ont été au cœur des discussions. Ceux qui attendent le retour d’un fils, d’un mari ou d’un père ne savent pas de quoi l’avenir peut être fait et demandent aux autorités de ne pas les oublier. 

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