C’est le président de l’Université de droit de Montpellier (Hérault) qui l’a annoncé samedi 24 mars, à midi. Il a accepté la démission du doyen de la Fac, Philippe Pétel. "Aujourd’hui, il faut que tout soit mis en œuvre pour savoir les causes, les effets, qui ont participé à ces événements", indique Philippe Auger, président de l’Université de Montpellier.Plusieurs plaintes déposéesPlusieurs plaintes ont été déposées et deux enquêtes sont ouvertes : l’une de la police judiciaire, l’autre missionnée par la ministre de l’Enseignement supérieur. Le doyen n’a donc pas attendu leurs conclusions pour donner sa démission."C’est une décision importante au regard de la gravité des événements qui ont été condamnés par la rectrice, par le préfet, par l’écrasante majorité à l’Université, souligne Alexandre Dezé, Directeur du département sciences politiques de l’Université Montpellier. Tout le monde regrette et condamne très fermement la violence de ces événements." Des zones d’ombre entourent Philippe Pétel à la suite de ces violences.