L'agriculteur refuse d'accepter son expropriation. Ses terres sont aujourd'hui, à ses yeux, un territoire inconnu : "Ils m'ont coupé la propriété en deux, je ne peux même plus passer avec mes engins agricoles pour aller travailler mes autres terres, c'est inadmissible".Exproprié de 9 hectares sur ses 25, il ne comprend pas que l'on puisse avantager le foot sur son activité : "Tout cela pour du foot, pour du business".Un match perdu d'avanceCe résistant a mené de front une guerre juridique pendant des mois pour un résultat peu concluant. Le 1er septembre 2014, des pelleteuses ont fini par envahir son terrain.Le Vice-président du Grand Lyon, Roland Crimier, ne cache pas sa position : "l'expropriation s'applique à tout un chacun, on sait que c'est toujours un moment douloureux ".