Équitation : les centres équestres face à une pénurie de chevaux
De nombreux centres équestres ont du mal à renouveler leur effectif d'équidés. La faute à un manque d'éleveurs et une baisse de la natalité.
C'est la rentrée dans les clubs équestres et la responsable de celui de Trizay-lès-Bonneval (Eure-et-Loir) est préoccupée, l'effectif est incomplet. "Il y a une pénurie de chevaux, on ne trouve pas de chevaux de club, ni poney de club", désespère Adeline Martin. Même constat à Maisons-Laffitte (Yvelines). "C'est une rentrée pas ordinaire avec un effectif de chevaux qui n'est pas au complet", ajoute Laura Firh, gérante de l'écurie "Les petits chevaux".
Le shetland introuvable
La raison : en dix ans, les naissances ont chuté de 16 % en France, le marché est tendu et les occasions d'achat sont rares. Moins de naissances et moins d'éleveurs, une tendance accentuée par la crise sanitaire et ses confinements qui ont mis des centres équestres à l'arrêt. Le poney shetland, par exemple, est quasiment impossible à trouver sur le marché. Les grands centres équestres en ville ou les petits sans espace deviennent difficiles à gérer. Un modèle économique, plus vertueux et respectueux du bien-être animal devient donc une priorité.
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