Dans les années 1960, le métier de pompiste était encore répandu. A partir des années 1980, il est remplacé peu à peu par la machine. A Strasbourg, une station-essence propose gratuitement ce service. Tous les vendredis, deux étudiantes se relaient à la pompe, pour le plus grand bonheur des usagers. "Ça me rappelle de bons souvenirs. On ne se salit pas les mains, j’aime bien", sourit une femme, nostalgique.Succès de l’opérationAprès deux mois, le test s’avère concluant. "On a plus de monde le vendredi, les gens veulent être servis", explique Geneviève Maeder, gérante de la station Agip qui propose le service. Le dispositif, qui vise à se démarquer de la concurrence, devrait être reconduit. "Il y a peu de refus", se réjouit Manon, l'une des deux étudiantes, très à l’aise dans son gilet jaune de pompiste. Les automobilistes, satisfaits, n’hésitent pas à laisser un pourboire.