A 5h50 du matin samedi 18 octobre, les passagers en provenance de Conakry ont été accueillis par les médecins chargés de contrôler leur température pour déceler d’éventuels cas d’Ebola. Les voyageurs sont satisfaits de ces procédures. "On pensait être retardé par ces mesures, mais c’est allé assez vite finalement", se réjouit un des passagers. "C’est rassurant, on se dit qu’il y a des mesures adéquates", souffle un autre.Des mesures efficaces ?Si les passagers du vol direct arrivant à Conakry-Paris sont contrôlés et laissent leurs coordonnées, ce n’est pas le cas des voyageurs qui viennent de zones à risque comme la Sierra Leone. Dans ce cas, des tests médicaux ont été effectués au départ. Ceux qui transitent par Bruxelles en provenance des pays fortement touchés ne sont pas examinés, car les contrôles n’existent pas encore.