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Séisme en Turquie et en Syrie : comment certains survivants ont pu tenir cinq jours sous les décombres

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Séisme en Turquie et en Syrie : comment certains survivants ont pu tenir cinq jours sous les décombres ?
Article rédigé par France 2 - S.Ricottier, L.Legendre-Trousset, N.Berthier, A.D'Abrigeon
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En Turquie, le bilan du séisme a encore progressé, samedi 11 février, avec plus de 25 800 morts cumulés avec les disparitions en Syrie. Alors que les spécialistes des secours estimaient que les chances de trouver des survivants étaient presque devenues infimes, quelques miracles ont encore eu lieu dans la journée.

Cinq jours après le séisme, à Antioche (Turquie), les secouristes ont encore l'espoir de trouver des survivants sous les décombres. Un enfant de sept ans a été sauvé, samedi 11 février, tout comme ses deux grandes sœurs et sa mère. Tous sont blessés, mais bien vivants. À Kahramanmaraş (Turquie), l'épicentre du séisme, un sauvetage d'un adolescent de 16 ans a été secouru après avoir patienté 119 heures sans bouger. 

Pouvoir s'hydrater 

Selon les médecins, il existe peu de chance de suivre au-delà de 72 heures, sauf si l'on dispose d'oxygène et que l'on peut s'hydrater. "Les gens qui arrivent à s'en sortir, ce sont des gens qui arrivent à trouver des points d'eau, ne serait-ce que par des tissus humidifiés qu'ils peuvent sucer", indique le médecin-colonel Norbert Berginiat, vice-président de la fédération nationale des sapeurs-pompiers de France. Paradoxalement, ce sont parfois les personnes âgées qui tiennent le plus longtemps. Une femme de 85 ans vient ainsi d'être secourue. "Le métabolisme est moins actif, il consomme moins d'oxygène, moins de protéines", note le Pr. Frédéric Adnet, chef du service des urgences à l'hôpital Avicenne (AP-HP).

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