: Vidéo Les moines de Tibéhirine : la quête de l’impossible vérité
L’enquête sur la mort des moines de Tibéhirine n’avance toujours pas, 18 ans après le drame. Le juge chargé de l’enquête est rentré les mains vides d’Algérie. Une équipe de France 2 a rencontré les familles.
Le déplacement en Algérie du juge Marc Trévidic, en charge de l’enquête sur la mort des moines de Tibéhirine, n’a pas été aussi fructueux qu’espéré. Le juge a certes pu accéder au monastère, et il a pu comme prévu déterrer les têtes des religieux pour effectuer des prélèvements.
Mais face à l’opposition des autorités algériennes, il n’a pas pu rapporter ces prélèvements en France pour les faire analyser.
Une décapitation post mortem ?
Le 21 mai 1996, les sept religieux étaient décapités par le mouvement terroriste GIA, deux mois après leur enlèvement. C’est la version officielle donnée par Alger. De nombreux témoignages contestent cette version des faits, évoquant une implication de l’armée algérienne.
Les premiers éléments de l’enquête française contredisent aussi l’interprétation officielle. Hypothèse possible : la décapitation serait intervenue après la mort des moines. Impossible de le certifier sans ces prélèvements.
" On attend des éléments, quand il n’y en a pas, on se demande pourquoi ils sont gênants, qui gêne cette vérité ? ", demande Françoise Boegeat, la nièce de l’un des moines.
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