Le gouvernement nigérian avait annoncé vendredi 17 octobre avoir trouvé un accord de cessez-le-feu avec Boko Haram assorti d’une éventuelle libération des 200 lycéennes enlevées en avril 2014 dans leur lycée de Chibok, dans le nord-est du pays.Pourtant, quelques heures plus tard, le doute s’est installé lorsque Mike Omeri, le porte-parole du gouvernement, a déclaré : "Nous pouvons vous confirmer qu’il y a des contacts avec les terroristes qui nous ont assuré que les jeunes femmes sont en bonne santé". Le flou persiste, d'autant que ce n’est pas la première fois qu’un accord de cessez-le-feu est annoncé, puis démenti. Dans une déclaration précédente Boko Haram avait menacé de marier de force les lycéennes et de les utiliser comme esclaves sexuelles.Solidarité internationaleLa forte mobilisation des femmes nigérianes se poursuit, tout comme l’élan mondial de solidarité. "Bring back our girls", "ramenez-nous nos filles", le mouvement de soutien aux lycéennes, réunit les plus grandes personnalités du monde, comme Michelle Obama.