Un vocabulaire et des instructions de pro. Sur le chantier de rénovation d'une ancienne grange, Gauthier Philippe a tout de l'artisan, sans en avoir l'habit. Car le jeune homme n'est pas l'ouvrier en charge de l'ouvrage, mais le client et propriétaire des lieux. Dans la vraie vie, il est vendeur dans un grand magasin de sport. "Je pense que tout le monde est capable de le faire, après il faut aimer", dit-il. Il faut visser, mais aussi poser des panneaux de laine de coton, un isolant plus performant à base de chutes de textiles, un matériau plus cher.Une construction plus respectueuse de l'environnementAlors pour faire baisser le prix, le particulier met la main à la pâte, à raison d'un ou deux jours par semaine, pour un chantier de deux mois. Sur 45 000 euros, il gagne 10% en participant aux travaux. "On se démarque des confrères sur des solutions originales", indique Florent Hubo, président de "Habiter une maison positive". Dans l'atelier de menuiserie familial, les clients participent même à la conception de leurs fenêtres. Un engagement en faveur d'une construction plus respectueuse de l'environnement.