Rentrée scolaire : préparer les salles
Il va falloir retrouver les salles de classes et l'on y travaille déjà dans plusieurs établissements. C'est le cas du Lycée Colbert à Paris. Le compte à rebours est clairement lancé.
Quelques jours avant la rentrée, c'est toujours la même voix qui réveille le lycée Cobert, endormi. Celle de madame le proviseur.
On va commencer notre tour par la salle 2 pour voir si on nous a pas fauché d'ordi.
Pour sa 1re inspection du lycée, Christelle doit être multicasquettes chef d'etablissemnt et chef de chantier.
Il faut relancer l'ingénieur, là, il y a un nid de pigeon. Cela ne va pas tarder a tomber. On a quelques points névralgiques, le plafond, les égouts qui se bouchent.
Le lycée est une grosse machine à remettre en route, à commencer par la cantine.
Je t'ouvre la porte ? C'est bon.
Germaine est agent chef. Elle vient de recevoir la nourriture commandée avant les vacances pour nourrir 600 élèves.
Nous fonctionnons avec 30 kg de féculents parjour.
Ce matin, le compte n'y est pas.
Il me manque 18 kg de lasagnes.
Germaine doit réactiver l'un des endroits les plus stratégiques : la cuisine.
Il n'y a pas de problème, les lumières fonctionnent.
Germaine et sa collègue contrôlent tous les appareils de la cuisine.
Tout est à mettre en marche, je vais essayer.
Tout va bien, ou presque.
Tu peux allumer le gaz.
Cela ne marche pas.
Germaine est prête à tout tenter, jusqu'à jouer les mécanos.
Ce sont les brûleurs. Nous avons du gaz mais les brûleurs ne fonctionnent pas.
Il faut les réparer avec la rentrée.
La semaine prochaine, il faut qu'on prépare 250 repas avant 11 heures. On commence à 7 heures. La cuisine doit être opérationnelle.
Justine a 8 salles de classe à remettre en état avec 2 mois de poussière et une odeur de renferme à faire disparaître.
Il faut tout faire.
Il y a certains graffitis qu'elle efface avec regret : les mots d'amour trouvés sur les tables.
Si le garçon n'ose pas, il l'écrit sur la table. "J'ai envie de te parler, j'ai peur, je ne sais pas comment faborder". Cette fille a peut-être cours après.
2 étages plus haut, situation de crise. Il y a un problème avec les emplois du temps.
Cela faisait un trou pour ceux qui ne font pas cette option.
Tout à fait.
Un casse-tête à résoudre d'urgence.
Ensuite, les sciences sociales et politiques à partir de 11 heures.
Je les enlève de 8 à 9, la semaine paire.
On essaie de faire en sorte de rendre les enseignants heureux. Un enseignant heureux c'est un élève heureux. Et même beaucoup d'élèves heureux.
Des élèves heureux c'est la récompense d'un chef d'établissement du stress de la rentrée.
Le permis de conduire, où quelques points se sont peut-être envolés sur celui-ci, sur la route des vacances.
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