Rentrée d'une prof
derniers détail à régler, la sonnerie. Demain elle va rententir pour 12 millions d'élèves en France.
On entend beaucoup de choses sur les enseignants. Crise des vocations, démotivation, amertume face à des classes turbulentes, ou un respect qui se perd. Eh bien, il existe aussi des professeurs profondément epanouis. Voici le cas d'une enseignante en sciences économiques et sociales. C'est sa 24e rentrée. Elle a la foi du Charbonnier. "Prof en 2013 et heureuse de l'être.
Ses premiers cours son prêts, son enthousiasme intact. Marie Marchal, 47 ans, est professeur de sciences économiques et sociales au lycée. C'est sa 24e rentrée sans aucun signe de lassitude.
C'est un métier que j'aime, que je fais toujours avec passion. Ce n'est jamais gagne d'avance, je suis toujours surprise. Et puis on travaille avec les jeunes, c'est dynamisant.
Ce qui la motive, se cache dans ces quelques dossiers. Des centaines de photos, de dessins et de lettres de ses élèves.
Ça c'était beau, c'était en 2008.
Ça vous nourrit ces mots là.
C'est la reconnaissance, c'est intime, je ne vais pas le raconter. Mais quelles traces on laisse au jeune pour qu'il ait envie.
24 heures avant ses élèves, Marie retrouve ses collègues. C'est la seule journée de l'année où ils ont l'établissement pour eux. Loin du regard des élèves.
On va se mettre au travail si vous voulez bien.
Elle va découvrir ce qui va conditionner son année de travail. Le rythme de la semaine avec des classes toujours aussi chargées.
4 classes à 36, 7 à 37, oui c'est lourd.
L'essentiel se joue ensuite, salle des professeurs. Ils vont prendre connaissance de leur emploi du temps. Marie Marchal aurait préféré finir tôt.
Très bien, je finis le vendredi à 18h avec les terminales. Il faudra qu'ils soient attentifs.
Ce qui la réjouit, c'est d'avoir une classe commune avec sa collègue prof de maths. Elles ont la même passion, se soutiennent. Rien n'est jamais acquis.
J'en n'ai pas marre, mais mettre au travail les élèves, leur faire comprendre l'importance d'un trvail régulier, soutenu. Parfosi c'est décourageant.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.