Reims : désaccord familial sur le sort d'un homme dans le coma
Dégradation de l'état de santé du 2e patient atteint par le coronavirus. Hospitalisé au CHU de Lille, il a été placé sous assistance respiratoire. Son pronostic vital reste réserve tout comme celui du 1er malade.
L'affaire replace au premier plan le débat sur la fin de vie et l'euthanasie. L'épouse d'un homme plonge dans un état semi-vegetatif depuis 4 ans a obtenu des médecins qu'ils cessent d'alimenter son mari. Mais les parents du patient s'y opposent. La justice leur a donné raison.
Vincent Lambert a eu un accident de voiture il y a cinq ans. Depuis, il est dans un état de conscience minimale, incapable de bouger ni de s'exprimer de manière explicite. Agé de 37 ans, il est nourri et hydraté par sondes gastriques dans cet hôpital de Reims. Ces derniers mois, ses refus de soins sont de plus en fréquents. Les médecins s'interrogent sur sa volonté à vivre ainsi. pour le laisser mourir, avec l'accord de son épouse.
On a porté une attention particulière à son épouse, la mère de son enfant. C'est elle qui était là. Il n'y a aucun jugement sur les autres membres de la famille.
Les parents de Vincent s'opposent à cette décision. Ils portent l'affaire en justice. Ils estiment avoir été mis devant le fait accompli.
Cela me choque de le mettre en fin de vie, qui pourrait 1 ou 2 mois. Quand on le voit sourire, pleurer, il y a toujours un peu d'espoir. C'est peut-être lui qui déciderait de sa vie. Il peut se réveiller, cela existe ! Vincent Lambert est de nouveau alimenté.
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