Région lyonnaise : un attentat contre une mosquée déjouée ?
Un carnage a-t-il été évité près de Lyon ? Ce militaire de 23 ans serait proche des milieux d'extrême droite radicale. Selon les services de renseignement français, il planifiait une attaque contre une mosquée de la région lyonnaise.
L'alerte a été donnée par des membres de sa famille. Le suspect, un sergent de 23 ans, a été arrête mercredi dernier sur cette base aérienne de Lyon. Les enquêteurs ont la certitude qu'il préparait un attentat. Son projet terroriste était précis : la mosquée des Minguettes à Vénissieux. Et une date : le 8 août, fête de la fin du ramadan. Lors de son arrestation, les policiers ont découvert deux armes: un revolver et un fusil de chasse. Le militaire voulait tirer sur la foule devant la mosquée. Agissait-il seul ? A ce stade, aucun complice n'a été identifié. En garde à vue, le militaire se réclame de thèses racistes. Il a essayé de contacter Maxime Brunerie, celui qui a essayé d'assassiner Jacques Chirac en 2002. Il a également fait référence à Notre-Dame en mai dernier d'une figure de l'extrême droite. Inconnu jusque-là de la justice, il a avoue une première tentative d'attaque. C'était en août 2012, un cocktail molotov lancé contre la mosquée de Libourne. Pour les spécialistes, des tentatives d'infiltration ne sont pas à exclure.
Les groupes d'extrême droite ont toujours essaye de recruter des policiers ou des militaires. Ils sont favorables à l'armée et à la police. Depuis de nombreuses années, on n'a pas vu de complot à ce niveau-là.
Le militaire a été mis en examen et place en détention provisoire. Il est décrit comme dépressif et psychologiquement faible. Les enquêteurs ont retrouvé chez lui une lettre de dernières volontés destinée à sa famille.
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