Référendum en Crimée : les réactions à Kiev
Alors comment a-t-on réagi du côté de la place Maïdan, à Kiev? L'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko a cet après-midi exhorté les puissances occidentales à s'unir pour une ligne dure contre.
La chanson parle de liberté et d'unité. La main sur le coeur, les anciens manifestants de Maïdan reprennent l'hymne national. Comme une prière à laquelle on ne croit plus vraiment. Car à 800 kilomètres de là, en Crimée, il n'y a plus guère de suspense sur Hssue l'issue du vote.
Ce référendum est illégal et illégitime car il est réalisé sous la menace des fusils.
Des gens ont perdu la vie ici pour la liberté et l'unité de l'Ukraine. Il y a beaucoup d'amertume quand on voit que l'ennemi veut nous prendre notre terre.
Sur la place de l'Indépendance, Vladimir Poutine a remplacé l'ancien président lanoukovitch à la place de l'ennemi No 1.
On peut toujours sortir nos chars pour leur faire peur, mais il faudra régler ce problème par la diplomatie. Non à la guerre, par pitié.
C'est finalement un sentiment d'impuissance qui prédomine désormais à Kiev, doublé de la crainte de voir prochainement les troupes russes progresser vers la capitale.
L. Delahousse : "Ne pas perdre la face", voilà le leitmotiv du côté occidental ce soir. Mais voyons d'abord quelle a été la réaction à Moscou avec Alban Mikoczy. Alban, les conversations diplomatiques ont eu lieu du côté du Kremlin mais Vladimir Poutine et son ministre des Affaires étrangères restent toujours sur la même ligne.
A. Mikoczy : Plus que jamais, pourrait-on dire. Cet après.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.