Réduction du déficit : le cadeau de Bruxelles
Alors et maintenant ? Bonsoir François Lenglet. On va tenter de se projeter avec vous. Il y a une annonce de taille qu'on a déjà presque oubliée et qui va pourtant peser sur la suite. C'est le sursis accordé à la France par Bruxelles.
François Lenglet : Oui, au milieu de ce tombereau de critiques, François Hollande a quand même reçu un cadeau pour son premier anniversaire : la décision de la Commission qui repousse à 2015 l'obligation de ramener le déficit en dessous de 3 % du PIB. Ce répit offre une marge de manoeuvre pour la 2e année du quinquennat. Pour lancer, par exemple, le programme de dépenses d'avenir dont on vient de parler. Et pour éviter un nouveau plan de rigueur et des hausses d'impôt, alors que le déficit de 2013 sera sûrement bien plus mauvais que prévu.
Julian Bugier: Et l'emploi, François.
François Lenglet : C'est pas gagné. non seulement en France, mais dans la zone euro. Et ça, on n'y est pas encore car l'Espagne et l'Italie connaissent une dépression qui tire le continent vers le bas, à cause des trop sévères politiques d'austérité qui y sont pratiquées.
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