Redoine Faïd : retour sur son évasion

Elle était équipée de fausses plaques d'immatriculation.

Le 13 avril dernier, Redoine Faïd s'était fait la belle de la prison de Sequedin, près de Lille. Prise d'otages et explosifs lui ont permis de retrouver la liberté durant 6 semaines. Qui est vraiment cet homme, défini comme l'ennemi public No 1.

Un braqueur repenti, voilà comment Redoine Faïd se présentait en 2011. A l'époque, il court les plateaux de télévision pour faire la promotion de son livre. Il explique alors avoir raccroché.

La vie de bandit, c'est de la merde. Tout le monde paie.

Sa carrière de bandit, il la commence au pied de cette cité HLM, en banlieue parisienne. A 12 ans, il sait que le vol sera son métier. Très vite, l'appât du gain l'attire vers les banques. Puis des fourgons blindés. Des attaques toujours très violentes, dont il se vantait.

C‘est toute une mise en scène, on est là pour faire peur.

Un scénario bien huilé jusqu'à ce jour de mai 2010 où l'attaque de ce fourgon blindé tourne court. Pourchasses par la police, les braqueurs ouvrent le feu. Aurélie Fouquet, policière de 26 ans décède. Arrêté en juin 2011, Redoine Faïd retrouve la prison où il joue les détenus modèles.

Mais le détenu cachait bien son jeu alors qu'il reçoit la visite d'un proche au parloir, il prend 4 surveillants en otage. Equipe d'explosifs, il fait sauter 4 portes et prend la fuite. Sa cavale aura dure un mois et demi, elle s'est arrêtée cette nuit.

Et on retrouve tout de suite Fanny Stenneler, au siège de la direction centrale de la police judiciaire, à Nanterre.