Reconnaissance faciale : technologie et utilisation
Les sciences avec les dernières applications d'une technologie qui semblait encore futuriste il y a quelques années, la reconnaissance faciale. Son utilisation n'est plus cantonnée à la sécurité.
Une caméra qui enregistre et analyse chacun des visages qui apparaît devant elle.
C'est notre système, avec une caméra qui repère chaque personne qui passe devant et elle essaye de reconnaître chacun des visages.
Il ne faut que quelques secondes à cette fameuse caméra, pour reconnaître le visage d'un individu, et donner la fiche d'identité qui correspond. se fait en temps réel, quelle que soit la position des passants.
L'avantage est qu'on peut avoir plusieurs profils. La caméra détecte chacun de ses angles pour construire l'image en 3D Enfin, elle est commarée avec notre base de données.
Jusqu'à présent, cette technique n'existait que dans les fictions. Le groupe franco-américain Safran, a déjà décroché des contrats avec la police, est en train de développer pour le FBI. Ce n'est plus qu'une affaire de législation car la technique est prête grâce notamment à une multitude de marqueurs.
Chaque croisement de ligne peut être considéré comme un marqueur d'identité. C'est la combinaison de ces points qui augmente la probabilité de repérer la bonne personne.
Le système ne fonctionne qu'à partir de personnes déjà condamnées. Lorsque les enquêteurs ont visionné la vidéo avec les responsables présumés des attentats de Boston. Le système n'avait pas pu le sidentifier car leur image ne figurait pas dedans. Il y a une autre faille.
Le système n'est pas encore 100% efficace. Si je porte des lunettes et une casquette, il n'est a priori pas capable de me reconnaître, mais ce n'est qu'une affaire de temps.
En attendant, la reconnaissance faciale peut aussi être utilisée dans la mode. Depuis mars dernier, à New York, certains mannequins de la 5e Avenue sont en réalité des mannequins espions. Dans leurs yeux, des caméras destinées à analyser nos goûts, nos réactions à la vue de vêtements en vitrine. l'inventeur du système que voici n'essaye pas de deviner l'identité des personnes filmées, mais leurs émotions. Ce point jaune, c'est l'empreinte du regard. Un capteur qui détecte ce qui nous attire dans la publicité.
L'oeil dégage une expression qui est traduite en émotions. Si quelqu'un est heureux, c'est ici en vert.
Voila une technologie capable de s'adapter aux situations en temps réel : imaginons que je m'arrête devant ce magasin. Une caméra est braquée sur moi et elle comprend très vite qui je suis. Elle me propose un type de publicité qui ne serait pas forcément le même, ou si j'étais une femme.
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