Réactions politiques et syndicales

David Pujadas : Merci François.

Ces précisions étaient attendues. Quelles réactions politiques et syndicales.

Manuel Valls sous le feu de l'opposition. Les centristes veulent le prendre au mot. La droite juge les mesures insuffisantes.

Monsieur Valls nous dit de façon quasiment militaire, "je vais désindexer les prestations sociales". Où est le courage.

Manuel Valls réaffirme cet objectif que nous partageons et que nous avons défendu nous centristes depuis des années.

Critique radicale en revanche du Front national et du Front de gauche sur le même angle d'attaque.

Il s'est moqué du monde, il y a à peine 8 jours, il aavait promis qu'il tiendrait tête à la commission européenne. Il revient comme petit huissier du syndic de faillite pour passer le rateau sur les gens et sur leur pouvoir d'achat.

On s'enferme dans les dogmes de l'Union européenne et on impose une violence sociale inouïe parce qu'il faut respecter les dogmes de Bruxelles, le sauvetage de l'euro.

Opposition aussi chez les syndicats. La CFDT se montre la plus mesurée.

On laisse les emplois prévus dans l'Education nationale. Mais il y a aussi beaucoup d'inquiétude. Le gel des fonctionnaires qui pour nous est inacceptable.

Quand on fait trop d'austérité on tue la croissance économique, on tue les recettes sociales, fiscales. Et les déficits publics continuent d'augmenter.

C'est un gouvernement faible avec les durs et dur avec les faibles.

La CGT appelle les salariés à se mobiliser contre ces mesures.