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Qu'est-ce qu'un à-valoir ?

L'à-valoir est l'une des formes de rémunération de l'auteur. Voici quelques éléments qui vous permettront de mieux l'appréhender.
Article rédigé par Francetv Emploi
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min

Un écrivain qui a la chance d'être rémunéré pour son travail est généralement payé en droits d'auteur. Parfois, il bénéficie d'une avance, qu'on appelle à-valoir. Ce montant garanti lui est versé par l'éditeur et se décomptera de ses droits d'auteur une fois la commercialisation de l'ouvrage lancée.

À quel moment est versé l'à-valoir ?

L'à-valoir peut être versé suite à la signature d'un contrat d'édition. L'éditeur, séduit par le manuscrit qu'on lui a soumis, propose une avance sur les droits d'auteur à l'écrivain. Dans ce cas, l'à-valoir est généralement versé en une seule fois entre le moment de la signature et le moment du lancement commercial. Pour l'éditeur en présence d'un excellent manuscrit, l'à-valoir est un argument commercial face à la concurrence des autres maisons pouvant elles aussi être intéressées par l'ouvrage.

Dans le cadre d'un ouvrage commandé par l'éditeur, un à-valoir est bien souvent versé à l'auteur. Cette avance sur les droits d'auteur lui permet d'être rémunéré pour le travail qu'il fournit sans avoir à attendre les ventes. Un peu comme un recrutement, un emploi et un salaire ! L'à-valoir est alors versé en plusieurs fois, au fil du calendrier des livraisons, voire mensuellement. Attention, il est déconseillé pour l'auteur de valider une clause prévoyant le versement de l'à-valoir à la commercialisation du livre, celle-ci restant à la discrétion de l'éditeur.

L'à-valoir doit-il être remboursé ?

L'à-valoir est définitivement acquis pour l'auteur. Ainsi, si l'ouvrage ne rencontre pas le succès escompté, l'éditeur ne pourra lui demander le remboursement du trop-versé sur les droits d'auteur.

Attention, l'à-valoir reste acquis à l'écrivain tant qu'il respecte les clauses de son contrat d'édition, surtout dans le cadre d'une commande. En effet, s'il vient à cesser la rédaction ou ne rend pas le travail attendu, la maison d'édition pourra lui réclamer un dédommagement pour rupture de contrat. 

En savoir plus : le contrat d'édition (document diffusé par le Syndicat National des Auteurs Compositeurs).

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