Proche-Orient : l'urgence d'un accord
bas.
Deux voisins séparés par une frontière à nouveau transformée en ligne de front.
La fenêtre a été soufflée par une explosion il y a quelques années.
A Gaza, la maison de Sami a souffert des combats de 2009.
Les traces sur le mur, ce sont des impacts de balles.
Voilà pourquoi son quotidien ressemble parfois à celui de son voisin israélien.
Un Qassam, un obus palestinien qui a tranpercé ce hangar ce matin sans faire de victime. A Gaza pour éviter qu'ils ne soient blessés, Sami a mis ses huit enfants en sécurité chez son frère loin de cette dangereuse frontière.
Voilà deux de mes enfants.
Car il redoute de nouvelles frappes. Côté israélien, les habitants ont décidé de faire blinder la halte garderie. Les travaux sont en COUFS, les enfants n'ont plus le droit de sortir. Reouven et sa femme ont même décidé de faire dormir leur petit-fils dans l'abri antibombardement.
Là, c'est la chambre des enfants. C'est plus facile d'être à l'abri que de courir quand on est dans une chambe et que les enfants dorment.
Car ici, en cas d'abus tirés depuis Gaza, les habitants ne disposent en moyenne que de douze secondes avant que la charge explosive ne touche le sol. Et à quelques kilomètres de là, cela ne réjouit en rien leurs voisins palestiniens.
Je n'aime pas voir ces roquettes tomber en Israël. Je veux la paix, avant nous étions des frères.
Des frères, Reouven veut aussi y croire.
Il faut trouver un accord, il n'y a pas d'autre choix. On ne peut pas se battre sans fin.
Un discours loin du sentiment de guerre que renvoyait encore aujourd'hui la frontière entre Israël et Gaza.
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